Sobriété énergétique : les leviers d’action des entreprises

Sobriété énergétique

Le concept de sobriété énergétique se traduit par la diminution de la consommation énergétique par des changements de modes de vie et transformations sociétales. Pour les entreprises, le constat est simple : certains postes de dépense (comme la consommation en gaz ou en électricité) imposent de nouvelles pratiques en regard du changement climatique. Découvrez ci-dessous les leviers d’action des entreprises pour atteindre la sobriété énergétique.

Élaborer un diagnostic en préambule

Impossible pour les entreprises de lancer une politique de sobriété énergétique sans savoir par où commencer ! C’est pourquoi il est impératif d’élaborer un diagnostic sur-mesure, de manière à adopter les bons réflexes et s’engager durablement dans une logique décarbonée. Pour obtenir satisfaction à ce niveau, les entreprises peuvent contacter un courtier gaz spécialisé dans la transition énergétique. Cet interlocuteur est un expert du marché de l’énergie, et s’appuie sur une technologie innovante d’ingénierie des prix, afin de vous aider à mieux choisir et gérer vos contrats.

Le diagnostic énergétique est tout simplement un état des lieux de la consommation énergétique et des usages, au sein de l’entreprise. Cette première démarche va permettre d’identifier des pistes d’amélioration, en tenant compte à chaque instant des besoins et des spécificités internes. Au final, un plan d’actions est élaboré, permettant d’initier une démarche de sobriété énergétique.

La durée de l’opération dépend essentiellement du cabinet d’étude choisi. Certains organismes effectuent une étude personnalisée en 7 à 10 jours, en prenant soin de collecter des données brutes et chiffrées. Si le coût peut apparaître important à première vue, il convient de noter qu’une partie du financement peut être pris en charge par des organismes comme l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Ceci à hauteur de 50% dans le meilleur des cas.

Pour le reste, sachez que toutes les entreprises peuvent bénéficier d’un accompagnement spécifique de ce type, de la part des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou des Chambres des métiers et de l’artisanat (CMA).

Penser aux gestes simples et immédiats

L’élaboration d’une étude de sobriété énergétique dans l’entreprise doit être l’occasion de mettre en œuvre des actions simples. Celles-ci prennent l’apparence de gestes concrets, rapides et nécessitant un investissement réduit. Parmi ces actions permettant d’optimiser la gestion des énergies, on retrouve :

  • La gestion de l’éclairage : penser à éteindre l’intérieur et l’extérieur des bâtiments, notamment lors des périodes de fermeture – ce qui implique notamment de désactiver l’éclairage publicitaire à partir d’une certaine heure de la journée ou de la nuit, en conformité avec la réglementation. En la matière, on pourra également se tourner vers la technologie LED ou des éclairages basse-consommation.
  • La gestion du numérique : il est possible d’agir concrètement sur la consommation des appareils informatiques, en privilégiant par exemple un paramétrage spécifique (veille des postes informatiques, mettre en œuvre une politique de gestion optimisée pour le fonctionnement des serveurs, etc.).
  • La gestion du chauffage / de la climatisation : en plus de l’inspection quinquennale obligatoire, les entreprises peuvent faire entretenir régulièrement leur système de chauffage ou de climatisation réversible. L’adoption de bonnes pratiques est également à privilégier (programmation, paramétrage, etc.).
  • Impliquer davantage les salariés : une politique de sensibilisation peut être déployée vis-à-vis des salariés et collaborateurs, concernant notamment la gestion des ressources et la réduction de la consommation des énergies (mise en place du télétravail lorsque c’est possible, relayer les alertes concernant d’éventuelles tensions électriques sur le réseau, via les services du site Ecowatt de RTE).

Se renseigner sur les financement liés à la rénovation énergétique

Pour propulser les politiques de sobriété énergétique menées par les entreprises, il existe un certain nombre d’aides financées par l’État.

Le CEE

Parmi celles-ci on peut évoquer le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Ce mécanisme, qui existe depuis quelques années, permet d’amortir une partie des travaux de rénovation engagés par les professionnels – du moment que ces travaux participent à une amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. En d’autres termes, le CEE permet de réduire considérablement le retour sur investissement en lien avec certains travaux consentis par les entreprises, comme l’isolation du bâti.

Les aides temporaires

Pour faire à la crise énergétique, et pour inciter davantage les entreprises, il existe ce que l’on appelle des « aides temporaires ». Ces dispositifs prennent plusieurs formes :

  • Le bouclier tarifaire : il concerne prioritairement les petites entreprises de moins de 10 salariés, qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 2 M€. Concrètement, le bouclier tarifaire est un dispositif permettant de prévenir la hausse des prix de l’électricité, en vigueur depuis le 1er février 2023. Le plafonnement des prix de l’électricité à hauteur de 15% doit ainsi permettre aux entreprises d’éviter une augmentation trop importante des factures d’énergie.
  • L’amortisseur d’électricité : ce dispositif permet de protéger les consommateurs propriétaire des contrats les plus élevés. Il est destiné principalement aux PME de moins de 250 salariés avec 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan.
  • Le guichet d’aide au paiement des factures : le dispositif, ouvert sur toute l’année 2023, est destiné de préférence aux ETI et aux grandes entreprises. Il permet de bénéficier d’une aide plafonnée à hauteur de 4 millions d’euros pour le paiement des factures d’électricité et de gaz naturel.

Vous êtes convaincu par ces quelques exemples et moyens d’action pour votre entreprise ? Commencez dès maintenant à optimiser votre consommation d’énergie (gaz et électricité), avec les conseils d’un courtier spécialisé. Cet interlocuteur est un expert du marché de l’énergie, et s’appuie systématiquement sur une technologie innovante d’ingénierie des prix, afin de vous aider à mieux gérer vos contrats.